Présentation
Votre nom : Antabolis
Votre prénom : Valtorn
Votre âge : 19 ans
Votre alignement : Bon
Votre description : Valtorn est une jeune homme vif et endurant. Il est de taille et de carrure moyennes. C'est un coureur et un nageur averti, qui sait subsister quelques temps dans un milieu sauvage. Cynique et quelquepeu timide, il a mis du temps à se faire accepter par ses camarades d'école, mais il a l'esprit vif et courageux, et n'oserait décevoir et délaisser ses amis. Derrière un visage allongé et rigide et sous une touffe de cheveux noirs (qu'on pourrait qualifier de "pétard"), il cache une personnalité ouverte et un peu naïve. Ses grands yeux, bruns et profonds, révèlent à eux seuls le calme et la maîtrise de soi dont il fait preuve. On peut supposer que ses plus grandes qualités sont l'humilité et l'honnêteté, mais le jeune homme a cependant son caractère, et il n'hésite pas à le faire comprendre quand quelque chose ne va pas. Il pique volontiers des colères noires, et finit souvent par s'en excuser, soucieux de n'avoir vexé personne.C'est un passionné de poésie et de musique, et il aime l'amitié véritable et festoyer avec ses compagnons.
L'arme ou magie fantastique que vous avez toujours rêvé de contrôler :
Dans ses rêves les plus fous, le jeune homme se voit soulever des arbres par la force de la pensée...
Introduction :
Un vacarme énorme avait envahi la maison. Même le beau parquet massif
tremblait sous l'effet des décibels. Dans la chambre de Bastien, le Marshall 110 Watts crachait tout ce qu'il avait dans le ventre, à grandes salves de chorus et de distortion. C'était une chanson qu'il adorait jouer. Il y avait environ deux mois qu'il avait appris "Nemesis" d'Arch Enemy, un des thèmes métalleux les plus reconnus de par le monde. Maintenant, ses doigts se tordaient avec une agilité surprenante sur le manche de sa Gibson Explorer 76'. Pour la énième fois, il entama le refrain distordu de la chanson. Derrière lui, sa chaîne hi-fi crachait des basses et des sonorités sauvages en tout genre. La voix d'Angela Gossow s'entendait dans toute la maison : "One for all ! All for One ! We are strong..." Il était temps de passer au second solo de Michael Amott. Toute sa main gauche glissa en bas de son manche pour attaquer les aigües. Ses doigts frappaient les touches à la vitesse de l'éclair, enchâinant bends, vibratos et effets de legato. C'est alors qu'il rata une note. Une première. C'était normal, il était loin d'être excellent et il en avait l'habitude. Il grimaça légèrement et reprit la suite. Il rata encore. Puis encore, et encore. Il n'y comprenait plus rien. Et maintenant, il ratait le début de l'interlude, sa main gauche se trouvait encore au bas de son manche alors qu'il aurait du fretter des riffs dans les graves. Les jambes de Bastien se mirent à trembler comme des feuilles, et il ne tarda pas à les sentir se dérober sous son poids. Il s'écrasa en avant de tout son long, brisant sur le parquet l'accastillage et les micros de sa guitare tant adorée. Mais il ne put s'en vouloir. Il était dans un état de somnolence. La seule chose qu'il pouvait encore entendre était ce magnifique petit arpège qui allait marquer la fin de la chanson. Il put encore discerner les notes, douces et mélodieuses, avant de plonger une bonne fois pour toutes dans une léthargie profonde...